Bienvenue au numéro 24 de Back to Prabhupada (BTP).
La critique la plus récurrente formulée contre IRM est d’être offensant et de commettre ainsi des ‘Vaisnava aparadha’. C’est devenu une réaction quasi automatique à tout ce que nous disons, sans prêter attention à ce que nous disons, même si la plupart du temps nous répétons simplement les paroles de Srila Prabhupada verbatim (textuellement). On nous demande d’arrêter de ‘trouver des fautes’ et de seulement glorifier Krishna. Pourquoi toujours se focaliser sur les imperfections des gurus d’ISKCON ? Pourquoi est-il nécessaire de ne montrer seulement que les erreurs d’une personne ? (SVP lisez la page 15 de ce numéro). Ceci peut paraître raisonnable à première vue, mais lorsque nous considérons la nature de la bête à laquelle nous avons affaire, cela devient une objection absurde.
Les gurus d’ISKCON affirment être des transparents via media dans la parampara (succession disciplique de gurus authentiques). Ils sont adorés au même titre que Dieu. Pendant les prières du mangala-arati, leurs disciples doivent les regarder comme assistant les gopis (les compagnes confidentielles de Krishna dans le monde spirituel). Ils sont censés représenter purement les enseignements de Srila Prabhupada sans le moindre changement. En résumé, ils sont supposés remplir la même fonction que Srila Prabhupada vis à vis de ses disciples. Ainsi ils affirment via leurs actions (si ce n’est leurs termes ambigus - SVP voir l’éditorial de BTP 19, ‘La Grande Imposture des Gurus, Partie 3’) que le fondement de leur position est leur qualité personnelle à représenter la parampara en tant que diksa (initiateurs) gurus irréprochables. Par conséquent il est absurde de demander que de telles personnes ne soient pas sujettes à un examen minutieux, et lorsqu’elles sont reconnues coupables de désinvolture, de tromperie et d’imposture, qu’elles ne soient pas dénoncées. De plus, BTP se concentre principalement sur la démonstration que ces gurus prêchent différemment de Srila Prabhupada et qu’ils ne représentent donc pas ses enseignements. Les chutes et les scandales ne constituent qu’une faible partie de notre reportage, étant donné que les ‘gurus’ les plus dangereux sont ceux qui paraissent fermement ‘établis’ extérieurement. Même des sots savent qu’il ne faut pas suivre des gurus déchus (nous l’espérons !). Dans les cours d’ISKCON sur la relation ‘guru-disciple’, il est enseigné aux aspirants disciples que leur devoir est d’étudier soigneusement et d’interroger les différents gurus. Ceci leur est conseillé avec la foi confiante qu’ils choisiront naturellement un des gurus présentés par le GBC. Cependant nous ne sommes pas autorisés à utiliser le même examen parce que nous sommes capables de prouver qu’aucun de ces gurus n’est sérieux. Ainsi pour des personnes dont la position repose sur leurs qualités personnelles, analyser leurs paroles, leurs actions et vérifier si elles correspondent à leurs affirmations, n’est pas seulement recommandé, mais devrait être le principal souci de tout un chacun concerné par le bien-être d’ISKCON - que l’on soit un aspirant disciple, le GBC, un membre à vie, etc.
Maintenant comparons ceci avec l’attitude prise à l’égard d’IRM et de moi-même en particulier. En ce cas, n’ayant absolument aucune philosophie à opposer à notre analyse prouvée et nos arguments, les attaques personnelles sont là encore une réaction automatique (SVP voir la page 15 de ce numéro). Ce sophisme n’est pas seulement connu comme argumentum ad hominem (vous ne pouvez pas défaire un argument philosophique en discréditant la personne le présentant), mais c’est sans rapport, puisque nous n’affirmons pas, ni n’avons besoin d’être des transparents via media irréprochables de la parampara. Notre position ne dépend donc pas complètement de nos qualités personnelles. En fait elle n’en dépend pas du tout. La seule et unique qualité que nous affirmons posséder est d’être capable de lire. C’est exact – et non pas d’assister les gopis, d’être avancé ou autre chose, mais simplement d’être capable de lire (et de répéter correctement ce que nous avons lu). C’est la qualité de BTP. Nous pouvons lire ce que Srila Prabhupada a dit, et nous pouvons lire ce que les autres disent qu’il a dit, et voir la différence. En résumé, ce n’est pas pour rien si le kali-yuga, cet âge actuel d’hypocrisie, est connu pour être ‘sens dessus dessous’ :
« Ainsi par l’influence de l’âge de Kali, partout, politiquement, socialement ou
religieusement, tout est sens dessus dessous, alors pour une personne saine c’est tout à fait regrettable. »
(Srimad-Bhagavatam, 1.16.22, teneur et portée, soulignement ajouté)
Car dans les cas où les qualités personnelles de certains sont à la base de leur existence, on nous dit que la seule chose à éviter est de vérifier la présence de ces qualités, parce que ce serait ‘trouver des fautes’. Cependant, dans les cas où les qualités personnelles de quelqu’un n’ont aucun rapport avec ce qui est dit et présenté, les attaques personnelles sont habituellement la seule réponse offerte.
Nous ne pouvons ‘trouver des fautes’ que s’il y a des fautes à trouver et en ce qui concerne ceux qui affirment représenter Srila Prabhupada de manière irréprochable en tant que les maillons actuels de la parampara, il ne devrait se trouver absolument aucune faute !
SVP n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse suivante avec vos commentaires quels qu’ils soient: irm@iskconirm.com .
Merci et Hare Krishna.
Votre dévoué au service de Srila Prabhupada,
Krishnakant
Editeur