Bienvenue au numéro 25 de Back to Prabhupada (BTP).
Les dévots, peu importe leur point de vue philosophique, se plaignent parfois de la méthode d’IRM dans la recherche de la voie authentique, par la philosophie et l’analyse des instructions de Srila Prabhupada, la jugeant trop ‘légaliste’ ou ‘intellectuelle’. Ils préconisent un procédé beaucoup plus ‘pratique’ pour reconnaître ceux qui sont sur la voie juste. C’est en exposant le ‘succès’ des efforts de ‘prédication’. Le succès de la prédication est habituellement reconnu par l’acquisition ou la construction immobilière sous la forme de temples et quelques fois aussi, par le nombre d’assiettes de prasadam et de livres distribués. Cela démontre, disent-ils, que non seulement les efforts sont couronnés de succès mais le plus important est que le succès ‘prouve’ qu’ils ont raison philosophiquement et par extension qu’ils sont ‘bénis’ et ‘mis en pouvoir’ par le Seigneur.
Cette démonstration pratique de ‘supériorité’ résoudra toutes les controverses et il sera alors facile de voir de quel côté Krishna se situe.
Après tout, disent-ils, nous devons ‘juger d’après les résultats’ et l’on considère que Srila Prabhupada a réussi précisément parce qu’il prêcha dans le monde entier, qu’il établît de nombreux temples et que des millions de ses livres furent distribués, etc. Ainsi nous voyons différents gurus tenter de démontrer leur ‘pouvoir spirituel’ en essayant, par exemple, d’écrire plus de livres que Srila Prabhupada ou d’initier plus de disciples que lui. Cependant nous pouvons prouver que ce procédé est incorrect:
1) Nos lecteurs les plus âgés qui vécurent pendant les années ‘de l’acarya de zone’, 1978-1986, (La Grande Imposture des Gurus, 1ère partie), reconnaitront immédiatement le raisonnement ci-dessus car il fut utilisé par les acaryas de zone eux-mêmes pour ‘prouver’ leur authenticité. Même s’il est difficile de l’imaginer pour des dévots récents, étant donné l’état de faiblesse d’ISKCON aujourd’hui, de très nombreux livres étaient distribués pendant cette période et en Occident particulièrement beaucoup de nouveaux dévots rejoignaient les temples. Par conséquent les acaryas de zone utilisaient ces résultats externes comme une preuve de leur divinité. Harikesa était un exemple approprié. Par la distribution massive de livres qu’il organisa en Europe de l’Est et les revenus financiers qui en découlèrent, il fut capable de donner des sommes très importantes au projet de Mayapur et fut ainsi reconnu comme véritablement béni par Krishna et le ‘successeur’ de Srila Prabhupada. Néanmoins l’histoire a montré qu’en dépit de ces ‘succès’ externes, ces ‘acaryas’ étaient tout sauf bénis par Krishna, avec Harikesa montrant son avancement en abandonnant sa position de guru d’ISKCON et en propageant une philosophie qui a été, en partie au moins, opposée aux enseignements de Srila Prabhupada.
2) Le pouvoir de Srila Prabhupada provenait du fait qu’il obéissait strictement à l’ordre de son maître spirituel sans jamais dévier. Ce n’est pas qu’il commença à faire ceci lorsqu’il reçut un immense succès en Occident après 1966. Non, il agissait ainsi depuis de nombreuses années, créant par exemple le magazine Back to Godheaden 1944, tout en dirigeant une entreprise et en s’occupant de sa famille. Alors le raisonnement ci-dessus aurait faussement conclu que pendant cette période Srila Prabhupada n’était pas ‘mis en pouvoir’ car il ne faisait rien d’autre qu’éditer un magazine. En fait, nous pouvons voir qu’un des gurus imposteurs, Sa Sainteté Bhakti Caru Swami, pense que Srila Prabhupada ne prêchait même pas à cette époque:
«Et regardez Srila Prabhupada: Il s’engagea dans la prédication après avoir quitté la vie de famille.»
(Text PAMHO 6457480, vendredi 31 janvier 2003, 04:32 +0200)
3) Même si nous acceptons les résultats externes comme méthode pour reconnaître le pouvoir spirituel, étant donné que tous les dévots ont en réalité été attirés par la lecture des livres de Srila Prabhupada et la procédure qu’il nous donna, cela signifie que Srila Prabhupada lui-même, et personne d’autre, est mis en pouvoir. Parce que personne n’a même réellement tenté d’établir son propre mouvement, et par sa force personnelle réussi quoi que ce soit. Les imposteurs s’emparent simplement des fruits du travail de Srila Prabhupada.
Le pouvoir spirituel s’obtient seulement en obéissant à l’ordre du maître spirituel dans le but de le satisfaire et un résultat externe peut ou non apparaître, comme nous pouvons l’observer par la vie de Srila Prabhupada (avant et après 1966). Ainsi que nous l’avons démontré sans être démenti, une telle obéissance ne s’est jamais manifestée dans ISKCON depuis le départ de Srila Prabhupada et c’est la raison principale de la nécessité d’IRM. Cette désobéissance continuera à moins que les dévots acceptent la méthodologie d’IRM en lisant et en accomplissant ce que Srila Prabhupada demande dans ses écrits au lieu de suivre la pratique habituelle de remplacer ceci par de ‘grands projets’ pour faussement se convaincre de recevoir les ‘bénédictions’ de Krishna!
S’il vous plait, n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse suivante avec vos commentaires quels qu’ils soient: irm@iskconirm.com
Merci et Hare Krishna.
Votre dévoué au service de Srila Prabhupada,
Krishnakant
Editeur