Bienvenue au numéro 22 de Back to Prabhupada (BTP).
Récemment le GBC (conseil d’administration) européen, publia le décret suivant :
« Il n’y aura plus d’initiation ‘au-delà des frontières’ […] Il est décidé qu’en général les gurus d’ISKCON ne pourront plus demander des fonds à leurs disciples ou à d’autres dévots, pour leurs projets ou frais personnels. »
(208/II-107 Procédures d’initiation, Euro GBC, 7/10/2008)
Ceci nous ramène, d’une part, aux éléments du système démantelé de ‘l’Acarya de Zone’ (La Grande Imposture des Gurus, Première Partie), par l’obligation d’accepter un guru qui réside dans la ‘zone’, et d’autre part, c’est la continuité de la tendance révélée précédemment de la métamorphose des gurus d’ISKCON en des ritviks glorifiés (La Grande Imposture des Gurus, Troisième Partie). Car ayant déjà déclaré que les gurus ne peuvent pas donner directement de service à leurs disciples (Loi 405 (G), Résolutions du GBC, 1999), maintenant ils ne peuvent pas même leur demander d’argent ! Pauvres gurus ! Et cependant pour combattre IRM, le GBC proclame que nous devons suivre ‘le modèle traditionnel du guru-disciple’. Mais des initiateurs qui fondamentalement n’ont aucune autorité sur leurs ‘disciples’ constituent un modèle ritvik et non pas un modèle guru-disciple !
Bien qu’en surface ceci puisse apparaître comme une avancée positive, cela manifeste en réalité simplement un symptôme du désir sous-jacent, avec un outil et un mécanisme pour le satisfaire, de prendre et d’utiliser les enseignements de Srila Prabhupada pour recevoir des avantages, des honneurs et des distinctions pour soi-même. La dialectique de la résolution ci-dessus reconnaît :
« Attendu que, dans le passé, le pouvoir, l’argent et les disciples ont été des instruments dans la chute de beaucoup de nos gurus, et parce que maintenant nous devons lutter pour sauver notre réputation face à une critique considérable ; […] Attendu qu’il existe dorénavant une compétition plus intense avec d’autres organisations spirituelles […] »
(208/II-107 Procédures d’initiation, Euro GBC, 7/10/2008)
C’est avouer clairement que ‘notre programme d’imposture des gurus pour s’emparer du pouvoir ayant des problèmes et rencontrant une vive opposition de la part d’IRM et d’autres organisations, des changements sont nécessaires pour le maintenir’. Par conséquent le programme continue en ce qui concerne l’utilisation des enseignements et des biens de Srila Prabhupada pour conserver le contrôle et le pouvoir. En vérité la Grande Imposture des Gurus, Deuxième Partie, fut motivée par le désir des présidents de temple et d’autres dirigeants d’ISKCON de recevoir une part plus importante de pouvoir, obligeant les 11 Grands Gurus Imposteurs à partager les dépouilles du programme guru avec eux. (Et dans la Grande Imposture des Gurus, Troisième Partie, la même soif de pouvoir continua avec des présidents de temple exploitant le terme ‘ritvik’ et proclamant mettre ‘Srila Prabhupada au centre’ pour obtenir plus de pouvoir et de contrôle sur leurs temples). C’est seulement à cause de l’échec cuisant de l’expansion des gurus que le GBC est contraint d’effectuer des modifications. En fait, le mécanisme toujours adopté est celui qui paraît le plus efficace pour accroître le pouvoir et contrôler les ressources. Que les bénéficiaires soient les onze grands gurus de zone, les petits gurus qui suivirent ou les présidents de temple et ritviks, ainsi que la méthode, une imposture de gurus ou une imposture de ritviks, peu importe, le résultat est le même : pouvoir, propriétés, personnel, positions, honneurs et argent sont amassés. L’acronyme qui nous vient à l’esprit pour illustrer ce phénomène est : TUCE, qui signifie Take = prendre, Use = utiliser, Cut out = supprimer et Enjoy = se réjouir.
C’est le modus operandi de l’entité vivante dans le monde matériel. A l’origine, nous prenons toutes les richesses que Krishna nous confie à travers Ses énergies, nous les utilisons, nous enlevons Krishna du tableau et nous nous réjouissons. Dans ISKCON nous agissons de même avec tout ce que Srila Prabhupada nous a transmis, en offrant simplement des hommages peu sincères à Krishna et à Srila Prabhupada pour permettre à l’activité de se dérouler. Voici quelques exemples : écologie, philanthropie, développement personnel, dialogue inter-religieux et activités commerciales. En chaque cas, les enseignements de Srila Prabhupada sont pris et utilisés pour permettre à quelqu’un de créer un mouvement, un programme ou un cours sur ces domaines seuls, il peut alors en profiter pour acquérir une renommée et de l’argent pour lui-même, tandis que l’objectif essentiel de convaincre des personnes à se soumettre à Srila Prabhupada, est supprimé du tableau. Ainsi ce n’est pas une question de guru ou de ritvik, car les deux peuvent être utilisés pour s’emparer du pouvoir. C’est une question de TUCE ou de servir et se soumettre à Srila Prabhupada. Nous pouvons effectuer un ‘audit spirituel’ et vérifier les résultats de nos activités. Avons-nous engagé des personnes à servir directement et à glorifier Srila Prabhupada ? Ou avons-nous accru notre fortune, nos propriétés, le nombre de nos disciples, notre renommée, ect…, avec les enseignements de Srila Prabhupada simplement utilisés pour atteindre ce but ? La meilleure façon de nous prémunir contre la tendance TUCE est de nous assurer que nos activités nous conduisent à engager des personnes au service de Srila Prabhupada, ce qui est le programme suivi par IRM.
S’il vous plait, n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse suivante pour vos commentaires, quels qu’ils soient: irm@iskconirm.com
Merci et Hare Krishna
Votre dévoué au service de Srila Prabhupada,
Krishnakant
Editeur